Information UFE
Manifestations nationales aux Pays-Bas et en Italie
"Nos portefeuilles sont vides !" Le président de BOVAK et vice-président de l'UFE, Atze Lubach-Koers explique la situation économique difficile des forains à Martijn van Helvert, membre du parti chrétien-démocrate (CDA) au parlement néerlandais.
Traditionnellement, le printemps est le début de la saison des fêtes foraines et des festivals folkloriques en Europe. Mais depuis le début de la pandémie de Corona, rien n'est plus pareil. Afin d'attirer l'attention sur leur situation économique catastrophique, les forains descendent dans les rues et sur les places pour demander aux gouvernements de leur offrir des perspectives de travail et de sauvegarder le festival folklorique en tant que bien culturel.
Le 11 mars, plusieurs centaines de forains et leurs familles ont manifesté aux Pays-Bas pour l'avenir du secteur forain et l'amélioration de sa situation financière. À Amsterdam, Breda, La Haye, Groningue, Deventer et Weert, ils ont symboliquement remis des portefeuilles vides aux représentants de la politique et de l'administration. Les messages
sur les affiches et les T-shirts des participants étaient sans équivoque : "Ne nous laissez pas tomber !". "Nos portefeuilles sont vides !"
Depuis plus d'un an, les forains n'ont pas pu ou n'ont pas été autorisés à gagner de l'argent. Le président de la BOVAK et vice-président de l'UFE, Atze Lubach-Koers, a déclaré lors de la manifestation à La Haye : "Nous sommes ici aujourd'hui pour ne pas être oubliés. La situation est plus que délicate. On a de l'eau jusqu'au cou. Les forains attendent toujours un soutien financier, qui avait déjà été promis par le gouvernement l'année dernière, mais qui, pour des raisons incompréhensibles, n'a toujours pas été versé." Lorsque la situation dans le pays s'améliorera à nouveau à la suite des campagnes de vaccination et que les restrictions seront levées, l'une des principales exigences des forains sera de rouvrir les fêtes foraines le plus rapidement possible. Une accélération des procédures d'approbation est importante. Atze Kubach Koers a souligné : "Les forains ont besoin d'une perspective. Une fête foraine ne peut pas être organisée du jour au lendemain. Des places doivent être attribuées et des procédures d'approbation doivent être lancées. C'est pourquoi il est important que les préparatifs commencent dès maintenant dans les villes. Les municipalités doivent prendre leur tâche au sérieux et faire leur travail de fond. Dès que le gouvernement l'autorise, les fêtes foraines doivent également être autorisées à rouvrir le plus rapidement possible."
Le 26 mars 2021 restera longtemps dans la mémoire des forains italiens. Ce jour-là, des centaines de représentants de l'industrie du spectacle et du cirque sont descendus dans
les rues de tout le pays pour manifester en faveur de l'ouverture des fêtes foraines et des cirques dans les meilleurs délais. Les scènes de l'action de protestation, co-organisée par l'association italienne membre de l'ùfe, Associazione Nazionale Esercenti Spettacoli Viaggianti (ANSEV), étaient les centres-villes de Milan, Rome, Naples, Turin, Venise, Bologne, Florence, Perugia, Potenza, Bari et Cagliari.
Sous le slogan "Les forains italiens sur les places", les manifestants ont attiré l'attention sur la situation dramatique de leur métier. En fait, en ces semaines de printemps, les visiteurs devraient retourner au champ de foire, mais à cause de la pandémie Corona, bien des choses sont différentes.
Les conséquences économiques et financières de la pandémie pour le secteur forain sont dévastatrices, comme partout en Europe, également en Italie et les faits et les chiffres que le président de l'ANSEV, Ferdinando Uga, a donné lors de la journée d'action parlent un langage clair : une année de fermeture presque complète, des centaines de fêtes foraines et de cirques annulés dans toute l'Italie, plus de cinq mille familles sans travail et sans revenu depuis mars 2020.
Le président Uga a souligné que "les fêtes foraines doivent rouvrir pour donner un répit aux entreprises, car les réserves économiques sont à bout. L'aide fournie par les autorités a été insuffisante. Il faut qu'on nous permette de revenir sur les places pour pouvoir à nouveau divertir les gens, les faire rire, aux familles, aux enfants et aux jeunes." Ferdinando Uga a appelé les responsables politiques et administratifs à soutenir un nouveau départ. Il a demandé que l'on accorde plus d'attention au secteur des fêtes foraines et que l'on améliore la coopération afin que les citoyens puissent à nouveau profiter d'une expérience insouciante et sûre, conforme aux directives sanitaires nationales. Si aucune mesure n'est prise maintenant, l'année 2021 risque d'être encore plus désastreuse et dramatique que l'année précédente pour les entreprises de foires et de cirques.
