Information UFE
La reconnaissance de l'UNESCO comme source d'impulsion :
La culture de fête foraine vivante en Belgique et en France en tant que patrimoine culturel immatériel renforce le secteur forain dans toute l'Europe
Cela fait six mois qu'une demande de longue date de l’Union Foraine Européenne a été satisfaite : la reconnaissance de la culture de la fête foraine comme bien culturel immatériel.
Lors de sa 19e session annuelle à Asunción, capitale du Paraguay, le Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO avait inscrit le 4 décembre 2024 la culture vivante des fêtes foraines en Belgique et en France sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La décision de l'UNESCO a marqué une étape importante pour la culture foraine européenne. Cette reconnaissance est allée bien au-delà d'une reconnaissance symbolique - elle n'a pas seulement renforcé l'image que le secteur forain a de lui-même, mais a également donné des impulsions concrètes pour la préservation, la médiation et la perception publique des fêtes foraines.
"Cette décision était et est un signal fort pour l'avenir des fêtes foraines en Europe », souligne Albert Ritter, président de l'UFE. « Elle montre que notre tradition séculaire est considérée comme un héritage culturel et une partie vivante de la vie sociale ".
Le secrétaire général de l'UFE, Steve Severeyns, en souligne également l'importance : "La reconnaissance de l'UNESCO a créé une nouvelle attention pour la tradition des fêtes foraines dans la politique, les médias et d'autres institutions sociales. On se demande à nouveau d'où viennent nos fêtes, ce qu'elles signifient et quelles histoires se cachent derrière elles. On insiste sur le fait que nous devons veiller ensemble à ce que ce bien culturel qu'est la fête foraine soit préservé pour les générations futures. Cela nous aide énormément à rendre visible la dimension culturelle de notre travail".
Depuis la décision de l'UNESCO de décembre 2024, l'importance historique et sociale des fêtes foraines est davantage mise en avant. L'intégration dans des programmes et des événements autour du patrimoine culturel immatériel permet aux forains de partager leurs expériences, de donner un aperçu de leur travail et de faire connaître l'histoire profondément enracinée des fêtes foraines. "Nous sommes invités à des conférences et à des rencontres culturelles pour parler des traditions que nous vivons. Cela renforce non seulement l'échange interculturel, mais contribue également à donner une image réaliste et positive de notre secteur", explique Steve Severeyns. "La reconnaissance de l'UNESCO en Belgique et en France a donc également valeur de signal pour d'autres pays européens. Elle souligne l'importance de préserver et de promouvoir des formes culturelles vivantes. Pour le secteur forain, c'est une chance historique de consolider sa propre identité, d'enthousiasmer les jeunes générations pour la profession et d'assurer durablement l'avenir des fêtes foraines. Cette distinction confère à notre culture l'importance qu'elle mérite - et nous motive à la faire perdurer avec fierté", résume le président Albert Ritter.