LA NAISSANCE DU CIRQUE

LA NAISSANCE DU CIRQUE

Publié le 10/01/2018 dans A LIRE

 

 

 

Les Editions Arts des 2 Mondes
ont le plaisir de vous annoncer la parution du dernier livre de Dominique Denis intitulé
 :

 

 

 

Philip Astley

 

 

 

La naissance du Cirque

 

 

 

À l’occasion de la commémoration des 250 ans de la création du spectacle de Cirque, vos amis et connaissance vont vous interroger sur ce sujet. Que leur répondre ?

 

Mis à part les quelques généralités que l’on peut trouver dans les diverses histoires du Cirque, que savons-nous à ce propos ?

 


Où puiser ces informations ?

 

Jusqu’à présent, mis à part quelques articles, la véritable histoire de Philip Astley n’avait jamais été traité, du moins en langue française. C’est maintenant chose faite !

 

Dominique Denis, vient de faire paraître un nouvel ouvrage qui lui est entièrement consacré,  ainsi qu’aux aux artistes de cette époque. Une histoire extraordinaire !

 

 

 

Illustrée de 210 documents, la naissance du Cirque y est narrée, année par année :

 

Dominique Denis, de façon originale, débute son ouvrage par l’évocation des cavaliers qui depuis des temps immémoriaux se produisaient en public, des spectacles équestres et carrousels présentés par la noblesse européenne. Il présente également les circulators, saltimbanques et funambules qui, depuis l’Antiquité, divertissaient le public.

 

Après avoir rendu hommage aux premiers cavaliers anglais tel Thomas Johnson ou Jacob Bates, l’auteur nous transporte à Londres, au New Springs Gardens, le 4 avril 1768, où l’ex-sergent-major des dragons légers Philip Astley donna son premier spectacle.

 

Pour enrichir ses représentations, il fit appel à des artistes pratiquant des disciplines différentes. C’est ainsi que le concept du cirque moderne venait d’être créé.
Deux ans plus tard, Philip Astley fit construire un amphithéâtre, avec une façade en bois, des gradins recouverts d’un toit en toile, et une piste circulaire de 19,50 mètres de diamètre. L’Amphitheatre Riding House fut alors le premier établissement stable consacré exclusivement aux jeux de la piste.

 

Philip Astley fut ensuite invité à donner une représentation pour le Roi de France Louis XV. En 1774, il retourna à Paris, dans le manège de l’ambassade du Roi de Sardaigne. Cette fois, son fils John, âgé de six ans, participa au spectacle. Il prit le temps de publier un ouvrage sur l’équitation intitulé The Modern Riding Master.

 

Les affaires étant prospères, Philip Astley fit ériger en 1779, son premier bâtiment en bois couvert à Westminster Bridge. La famille Astley retourna à Paris en 1782 pour six semaines puis, se produisit à Versailles, devant la Reine Marie-Antoinette. De nouveau dans la capitale française, à l’automne 1783, les Astley, père et fils, firent construire rue du Faubourg-du-Temple un manège couvert qu’ils nommèrent Amphithéâtre Anglais. La première eut lieu le 13 octobre 1783. Le succès fut tel que les Astley revinrent pour la saison d’hiver suivante, avec la troupe d’Antonio Franconi.

 

À Londres, les Astley firent décorer leur amphithéâtre de façon champêtre qui fut baptisé The Royal Grove. En France, ils se produisirent à Rouen, Paris, Bordeaux et Fontainebleau devant le Roi Louis XVI. En 1877, Philip Astley reprit la route et emmena sa troupe à Amiens puis, à Bruxelles pour six jours. L’année suivante en Angleterre, il monta Magic World, une pièce inspirée des productions féeriques de Sadler’s Wells. La réouverture parisienne de septembre 1788 se fit sous la direction de John, avec la famille Franconi, puis les représentations continuèrent jusqu’à l’avènement de la Révolution française. Philip Astley chargea alors madame Piqueroy de gérer son amphithéâtre qu’il mit en location.

 

À Dublin, En décembre 1789, John Astley mit à l’affiche la pantomime La mort du capitaine Cook. Laissant la direction de son cirque à son fils, Philip Astley, participa à l’embarquement des troupes de cavaleries anglaises en direction du Continent pour contrer les armées révolutionnaires françaises.

 

Le 16 août 1794, son amphithéâtre londonien était détruit par le feu. Courageusement, il le reconstruisit et quatre ans plus tard, fit ériger une autre construction à Dublin.

 

Pour célébre le nouveau siècle, Philip Astley monta de nouveaux spectacles à caractère militaire. L’amphithéâtre londonien fut à nouveau la proie des flammes en septembre 1803. Il le fit aussitôt reconstruire à Westminster qu’il appela The Olympic Pavillon. Cette salle de spectacle fut, une fois de plus, victime d’un incendie en 1804, et reconstruite l’année suivante au coin de Newcastle et Wych Street dans le Strand. Finalement, Philip Astley vendit son cirque à Robert Ellinston en 1813. Il retourna à Paris, rue du Faubourg du Temple, où il décèda le 20 octobre 1814.

 

Tout au long de ce récit, l’auteur tient également informé le lecteur des autres directeurs anglais comme Davis, Handy ou Smith ou étrangers tels Chiarini, Franconi ou Tourniaire qui, de 1768 à 1814, participèrent activement à la naissance du spectacle de Cirque.

 


Un livre fondamental ! Une histoire qui passionnera tous les circophiles !